Cette semaine, nous allons parler de chiffres et de lettres, sans mauvais jeu de mots. Eh oui, car mon invité est un spécialiste des équations, des pourcentages, des proportionnalités et des fonctions linéaires. Mais il est aussi un as de la rime et de la punchline !
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Voici A’Rieka : prof de maths, rappeur et créateur d’un superbe projet de médiation culturelle qui fait le buzz sur les réseaux sociaux : Rapémathiques, de courtes vidéos qui expliquent le programme de maths… en rap !
« Cela peut être aussi une autre manière d’apprendre et de s’embarquer dans cette matière. »
Les trois pépites de cet échange :
1) Quand on travaille un texte avec un groupe, on le rabâche et par conséquent, on finit par très bien connaître le sujet. Si on compte le moment où l’on trouve les idées, celui où l’on trouve les rimes, celui où l’on enregistre, puis la création du clip et toutes les écoutes ultérieures à la création, cela finit par créer un cercle vertueux d’apprentissage. Que ce soit avec les mathématiques ou toute autre discipline, le fait de passer par une pratique artistique peut donc avoir un impact significatif sur les connaissances acquises.
2) Passer un message ou des connaissances par le biais d’une pratique artistique implique de maîtriser son sujet sur le bout des doigts. En effet, comme le disait très bien A’Rieka, le fond est de très loin supérieur à la forme. C’est parce qu’on sait ce qu’on va dire et quels exemples on va utiliser, que le travail de mise en forme va pouvoir se faire.
3) En tant qu’artiste, le fait d’enrichir son travail de création par un travail de médiation culturelle et de transmission a vraiment du sens. La manière dont A’Rieka conçoit et imbrique ses différentes pratiques n’est pas sans rappeler le modèle économique que j’essaye de défendre avec le Bazar Culturel et clairement, le fait de voir d’autres personnes défendre ce type de combinaisons m’inspire grandement.
Merci à tous d’avoir écouté cet épisode et à la semaine prochaine pour une nouvelle rencontre hors des sentiers battus.