Le mot travail vient du latin tripalium et désigne un instrument de torture composé de trois pieux ! Eh oui, historiquement le travail renvoie à la souffrance et à la douleur. Aujourd’hui pourtant, nous sommes de plus en plus nombreux à rechercher une activité qui nous satisfasse pleinement, qui soit alignée avec nos valeurs.
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Pour en parler, j’ai fait appel à Nathalie Court. Après avoir quitté la recherche académique, Nathalie a accompagné la carrière des chercheurs pendant 8 ans. Aujourd’hui, elle est coach professionnelle et aime révéler la singularité et l’unicité de chacun pour les mettre au service de projets personnels ou professionnels. Son accompagnement s’adresse aussi bien aux jeunes dans le cadre de leur orientation, qu’aux adultes en réflexion face à des projets de reconversion, de transition ou d’évolution professionnelle.
« On n’enlève jamais des parties de soi : elles reviennent à nous au fil du temps. »
Les trois pépites de cet échange :
1) La question du bonheur au travail est très récente et est liée en partie à un phénomène de mode. Aussi, pour ne pas la subir comme une injonction est-il intéressant de clarifier la place que nous voulons que notre métier occupe : ce qu’il nous apporte et ce à quoi il va contribuer.
2) Nos enjeux personnels évoluent tout au long de notre vie et diffèrent en fonction du degré de stabilité dont nous avons besoin. Pour être aligné avec nos valeurs, encore faut-il se connecter à ce qui est important pour nous.
3) Le caractère normatif de l’éducation conduit à une perte de sens dans les apprentissages de certains enfants. Accepter la singularité de chacun en s’appuyant sur les intelligences multiples d’Howard Gardner est une façon de libérer leur plein potentiel et leur permettre plus rapidement de s’aligner avec qui ils sont.
Merci à tous d’avoir écouté cet épisode. Une dernière question, tiens : si vous aviez une maladie incurable et que vous deviez mourir dans trois ans, que feriez-vous ?